Une habileté rhétorique qui éblouit sans cesse. Un roman de 513 pages que l’on oserait juger sur son ennuyeuse et détestable perfection certaine, sans même l’avoir lu au préalable… Que nenni ! L’on se met à le lire tout ingénument et l’on est saisi par un tumulte de mots.
On dirait que l’auteur se plait à faire entendre la langue. Un son en attire un autre. Il joue de la langue comme un musicien prélude cherchant la combinaison et se laissant conduire. Il touche, il intéresse et se lit jusqu’au bout. Et le charme le plus touchant chez cet auteur vient de la saveur originale qu’il donne au moindre bout de phrase. Il ne peut conter un fait sans se mettre tout entier dans ce fait avec la vivacité de son ironie. Mémoire d’une tombe de Tiburce Koffi (…) le place incontestablement parmi les meilleurs écrivains de son temps.
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