Tiburce Koffi est Enseignant, Écrivain, Musicien, Dramaturge et Journaliste. Il est né le 12 avril 1955 à Bouaké (Côte d’Ivoire) à la maternité de Koko.

Il est le septième d’une fratrie de quatorze. Son nom de baptême africain est Gna Meh (Monsieur du Palmier). Son père, Pascal Koffi, décédé en 2012, était cheminot de la Régie Abidjan Niger (RAN). Sa Mère Koffi Adjo, ménagère, est décédée en 2010. Les deux géniteurs ont été inhumés à Hawaï-nou, village de la sous-préfecture de Botro.

Études primaires et secondaires à Bouaké (EPP Koko 2, CEG Koko, Lycée Classique), Bassam (Lycée Moderne) et Korhogo (Lycée Moderne où il obtient le Bac 4A Philo). Études supérieures à l’Université nationale de Côte d’Ivoire, École normale supérieure (ENS): Maîtrise, CAPES, DEA Lettres

#Il est marié et père de deux enfants.

Il a successivement enseigné au collège moderne du Plateau, lycée classique d’Abidjan, lycée technique Biochimique de Yopougon, lycée technique de Cocody… Il a enseigné outre le français, l’histoire, la CMC (Connaissance du Monde contemporain) et la philosophie.

De 1987 à 1989, il est en cessation temporaire d’activités : arrêté et emprisonné à la Sûreté nationale pour activité syndicale jugée subversive par le régime d’Houphouet-Boigny, il est ensuite transféré, ainsi que 12 de ses camarades d’infortune, au camp militaire de Séguéla où sont passés nombre de contestataires (Laurent Gbagbo, Jean-Pierre Ayé, Gbaï Tagro, Ali Kéita …)

À la fin de l’année 1993, il est appelé au cabinet du ministre de la culture Bernard Zadi.

De 2002 à 2007, Tiburce Koffi a été Conseiller technique à l’Éducation et à la Culture, dans le cabinet du président Laurent Gbagbo, puis Conseiller spécial à la Culture dans le cabinet du Premier ministre Charles Konan Banny.

À partir d’octobre 2011, il est à la tête de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC). Le 2 janvier 2015, il est limogé de l’INSAAC à la suite de la publication de son livre “Non à l’Appel de Daoukro”, un essai qui remet en cause la décision d’Henri Konan Bédié de faire d’Alassane Ouattara, le candidat unique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix. Après quelques temps aux Etats Unis auprès de sa famille pour raison de sécurité, il optera pour un exil en France qui durera 3 ans 2015-2018.
En France, il fait la rencontre de Guillaume K. Soro dont il partage la vision d’une Côte d’Ivoire nouvelle.
Il rentre finalement au pays en 2018, à la suite d’une audience avec le Président Alassane Ouattara

Doctorant, Tiburce Koffi est, depuis 2002, chercheur au GRELI (Groupe de Recherches et d’Études sur la Littérature Ivoirienne — dont il est par ailleurs membre fondateur). Le GRELI (Université F H.-B, Cocody) est placé sous la direction du Pr Bruno Gnaoulé-Oupoh). Dans ce cadre, Tiburce Koffi travaille sur « La problématique de la libération dans la production littéraire » de Jean-Marie Adiaffi, sujet de sa thèse.

Journaliste, enseignant, critique littéraire, musicien et écrivain, Tiburce Koffi marque, depuis des décennies, l’univers artistique et intellectuel de son pays par des conférences, des tables rondes, des séminaires, des articles de presse. Il a animé des émissions radiophoniques et télévisées sur la musique et la littérature. On retiendra au titre de ces émissions « Pleines pages » (Rti), « Panse mes maux avec des mots » (Radio Onuci-Fm). Il est fondateur de la troupe de théâtre (La Compagnie du Sphinx), l’initiateur du groupe musical (Les Compagnons d’un soir).

Ses passions essentielles restent le théâtre, le jazz, la litérature (poésie, roman, essaies, nouvelle…) Ses marques de guitare préférées sont : Ibanez, Washburn, De Armand, Epiphone Joe Pas, sans doute sur l’influence de son ami Désiré Gadeau dit Dez Gad, le jazman virtuose disparu.

Tiburce Koffi est l’auteur de près d’une vingtaine de livres comprenant des récits (recueils de nouvelles, romans), essais, Théatre, poesie et compilation d’articles de presse.

Chevalier de l’Ordre du Mérite culturel ivoirien (1993).
Grand prix RFI du théâtre, en 1996 pour Le paradis infernal
Grand Prix Ivoire de la littérature francophone, Abidjan 2009.
Prix Ivoire, en 2009.
Officier de l’ordre National (janvier 2013).
Prix Kaïlcédra en 2006 pour L’embarras de Dieu.
Commandeur dans l’Ordre du Mérite Culturel ivoirien 2021
Prix Bernard Dadié 2022

BIBLIOGRAPHIE

Terre de misères, Abidjan Ceda, 2000. Récits.
Côte d’Ivoire, l’agonie du jardin, Abidjan, Néi-Ceda, 2006. Essai.
L’embarras de Dieu, Néi-Ceda. Récits. 2006. , Abidjan, 2006.
Le paradis infernal, Abidjan, Les éditions du souvenir, 2007. Théâtre.
La médaille de la honte, Les éditions du souvenir, 2007. 
Mémoire d’une tombe, Néi-Ceda-Présence africaine. 2008. Roman.
Ngo’ndi (avec Venance Konan), Abidjan, les éditions Le Réveil. 2009. Compilation d’articles
Paroles de Côte d’Ivoire pour Haïti (ouvrage collectif), Néi-Ceda, 2010.
Le mal-être spirituel des Noirs, Néi-Ceda. 2011. Essai.
L’amour est un grand pleur, Frat.Mat. Éditions, 2013. Récits.
Mélédouman suivi de… pour un casting, Néi-Ceda, 2014. Théâtre
Non à l’Appel de Daoukro, Les Éditions du Souvenir, 2014. Essai.
En rencontrant Godot, Les editions du panthéon, Paris 2017. Théâtre.
L’itinérant, Journal d’un promeneur – En sept chapitres et sept balades, Editions du Panthéon, 2018. Roman

…de l’autre coté de la terre, Vallesse Edition, 2020
Aubades pour M’mauya, Vallesse Edition, 2021. Poesie
Alpha Blondy et la Galaxie Reggae Ivoirienne, Les Editions Eburnie, 2021. Etude
Dans la nef de l’art, Les Editions Eburnie, 2022. essaie